vendredi 29 mars 2013

Sup et Recherche, la précarité véritable fléau...

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET RECHERCHE :
PRECARITE, COMMENT TE DIRE ADIEU ?

Aussi nécessaires qu'elles soient, les grandes réformes structurelles de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche – démocratisation de la gouvernance, regroupement fédéral des établissements, remise à plat de l'évaluation – ne suffiront pas à y apaiser le climat social. Celui-ci reste, en effet, plombé par le recours abusif à la précarité, qui entraîne un gâchis de compétences, un coût humain et une démoralisation des équipes insupportables.
Cette précarité devient même scandaleuse quand on sait qu'elle résulte, pour une bonne part, de l'organisation et de la gestion même de la recherche en France voulues par le gouvernement précédent. La précarité des personnels fait ainsi écho à la précarité des financements, au choix de la mise en concurrence des universités, des organismes et des laboratoires, alors que la recherche a besoin de coopération et de stabilité. Elle est aussi, bien sûr, la conséquence de la faiblesse des créations d'emploi de chercheurs.
Mais elle témoigne également de ce que notre système de recherche utilise les doctorants et les jeunes diplômés comme un moyen de fonctionnement, ou une variable d'ajustement, pour pallier les manques de postes et les contraintes budgétaires, plutôt que de les accompagner dans leur insertion professionnelle. Elle montre également la difficulté à mutualiser les moyens humains entre les établissements, les unités de recherche... La précarité sanctionne enfin l'incapacité à penser des cadres d'emplois répondant aux besoins de la recherche.
Il est clair que les dispositions prévues par la loi Sauvadet ne suffiront pas à traiter le problème de la précarité dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche. D'abord, parce que leur application ne va pas sans poser problème dans ce secteur particulier de la Fonction publique : le Sgen-CFDT a d'ailleurs demandé à la DGRH du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche une réunion rapide du comité de suivi de l'accord sur la résorption de la précarité. Ensuite, et surtout, parce que le mécanisme de titularisation prévu par la loi n'est pas pérenne, contrairement à ce que demandait la CFDT, et n'est pas fait pour traiter les causes et les formes de la précarité propres à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche.
C'est pourquoi le Sgen-CFDT demande au ministère d'élaborer, en concertation avec les représentants des personnels, un plan d'action spécifique contre la précarisation des personnels de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. A côté des grandes réformes de structures, le ministère doit également prévoir les outils d'une meilleure gestion des ressources humaines dans les établissements et un réel accompagnement des personnels quel que soit leur parcours professionnel.
C'est la condition impérative pour rassurer et remobiliser les équipes dans les universités et les organismes de recherche, et assurer le succès des réformes en cours.


L'orientation tout au long de la vie, menacée avec la disparition des CIO

Disparistion des CIO : une lourde menace pour l'orientation tout au long de la vie

Centres d'Information et d'Orientation sont absents du projet de loi pour la refondation de l'Ecole, et disparaissent du projet de loi sur la décentralisation. Les Régions ont renoncé à leur projet notamment parce que l'Etat ne s'est pas engagé à financer le transfert des locaux et des charges et parce que l'organisation syndicale majoritaire et ses satellites ont fait croire que les Cop ne voulaient pas des Régions. Cette situation ne prévoit plus aucun financement pour les CIO, alors que les départements poursuivent leur désengagement, et que l'Etat réduit d'année en année leur nombre.
Pour le Sgen-CFDT, la séparation entre orientation scolaire et orientation professionnelle entérinée dans le projet de loi va à l'encontre de l'indispensable approche globale de l'orientation, plus que jamais nécessaire dans un monde où les personnes sont amenées à s'orienter et à se former tout au long de leur vie. L'abandon du transfert des CIO aux régions, pourtant prévu dans les précédentes versions du projet de loi, constitue l'abandon d'une ambition pour le système éducatif et pour l'emploi, au service de logiques corporatistes, administratives et budgétaires. Pourtant, les CIO ont su renforcer leur rôle d'interface et d'acteur du service public d'orientation. Leur maillage territorial, leur identification auprès du public jeune et adulte, leur expertise, leur implication avec les autres acteurs de l'orientation constituent des forces disponibles et efficaces, déjà en œuvre dans de nombreuses régions. Limiter l'action des conseillers d'orientation psychologues aux établissements scolaires, va entraîner une perte de compétences, faire disparaître les dynamiques engagées, et creuser le fossé entre Ecole et monde professionnel.
Le Sgen-CFDT attend du ministre de l'Education nationale qu'il démontre son intérêt pour ses services d'orientation, prenne des engagements clairs quant à l'avenir des CIO et de leurs personnels afin de ne pas isoler l'orientation scolaire et d'inscrire son action dans le service public d'orientation régional via un cadrage national et une convention Etat-région.
Le Sgen-CFDT demande aux régions d'assumer le pilotage de l'orientation par la prise en charge des CIO et l'implication de ses acteurs dans les projets et les structures prévues dans le cadre des contrats de plan régionaux d'orientation et de formation professionnelle.

CIO sans financement, COP sans établissement... où est la victoire ?

sgen.cfdt.fr
Le Sgen-CFDT
se mobilise.
CI
O Des CIO sans financement,
des COP à terme affectés en établissement....
où est la victoire du non-transfert
des CIO aux régions ?
Lors de la réunion des recteurs le 12 mars 2013, l’hypothèse d’une affectation
des Cop en établissement scolaire a de nouveau été envisagée... dès la
rentrée prochaine pour certains ?
Il fallait s’y attendre, cette hypothèse de travail est la conséquence logique du non
transfert des CIO aux régions et de l’affirmation d’une spécificité de l’orientation
scolaire. Elle serait l’amorce du
scénario catastrophe que le Sgen-CFDT avait
prédit depuis plusieurs mois. Et pourtant l’ensemble des personnels, Cop, DCIO et
administratifs, y étaient opposés.
Croire qu’en bloquant le transfert des CIO aux
régions au nom d’une égalité républicaine bien théorique, on allait « sauver » les
services, relève d’une illusion coupable, voulue et entretenue par le SNES.
Le projet de loi sur la décentralisation n’évoque plus le transfert des CIO
aux régions. Mais qui va bien financer les CIO ? Les départements ? L’Etat ?
Le MEN poursuit sa réorganisation des CIO d’État parce qu’il ne peut ou ne veut plus
les financer. De toute manière, pourquoi continuer à entretenir des structures au
bénéfice de la seule orientation scolaire qui aurait tout avantage à voir ses Cop
affectés en établissement d’autant plus que le SPRO fournira le service tout public
attendu par l’orientation pour tous ?
C’est le résultat inévitable de la rupture
consommée entre orientation scolaire et orientation professionnelle
.
Les Conseils généraux vont accélérer les fermetures en cascades des 250 CIO qu’ils
financent. A noter que la clause d’un CIO au moins par département a d’ailleurs
disparu du projet de loi de décentralisation.
Qui avait dit que le transfert des CIO aux régions signerait le démantèlement
du service public de l’orientation de l’Education nationale ?
Face au refus de l’État de compenser le coût du transfert des CIO et devant l‘hostilité
acharnée du Snes, l’ARF (l’association des régions de France) a choisi d’avancer seule
pour mettre en oeuvre le Service Public Territorialisé de l’Orientation en s’appuyant sur
le réseau Accueil Information Orientation existant et sans récupérer des personnels
« réputés » hostiles et des CIO présentés comme réticents à travailler avec les autres
partenaires AIO.
L’ARF propose dans quelques régions volontaires des conventions Recteur-Président
de région, qui définiront la contribution des CIO au SPTO sur des actions ciblées
(forums, décrocheurs, non affectés...), c’est exactement ce que proposait le Sgen...
sauf que cette articulation ne se fera que dans quelques régions et que les CIO ne
seront pas financés par les régions !
L’absence de cadrage national par la loi de décentralisation aboutirait ainsi au
démantèlement des services d’orientation de l’EN
: disparition des CIO, COP sous
l’autorité du chef d’ établissement, personnels administratifs affectés « on ne sait
où » et DCIO « dans la nature »
Les personnels pourront remercier l’alliance objective du ministère et du SNES
.
Le Sgen-CFDT se mobilise auprès des ministères, des régions et du parlement
pour assurer la pérennité des CIO et du métier de conseiller d’orientation
psychologue
dans toutes ses dimensions.
Ne pas jeter sur la voie publique
Sgen-CFDT - Secteur Communication - Mars 2013

Résorption de la précarité dans le supérieur

Réunion annoncée du groupe de suivi de la loi Sauvadet : il était temps !

Le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a enfin accédé à la demande du Sgen-CFDT de réunir au plus vite le groupe de suivi de la loi de résorption de la précarité.
Cette réunion longtemps attendue aura lieu le 9 avril prochain. Elle doit impérativement permettre d'élaborer des solutions concrètes pour une application satisfaisante des mécanismes de titularisation prévus par la loi. C'est une nécessité pour les personnels contractuels en attente de sécurisation de leur emploi et de reconnaissance professionnelle. C'est aussi une nécessité pour faire vivre le dialogue social et conforter les partenaires sociaux qui se sont engagés dans la préparation de l'accord du 31 mars 2011 qui fut à l'origine de la loi Sauvadet.
Cependant, le problème de la précarité dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche ne se limite pas à la question de la titularisation des contractuels. La précarité du financement de la recherche induit encore la précarité des emplois, tandis que les modes de gestion et de recrutement dans certaines unités de recherche peuvent favoriser le recours aux agents non titulaires. De même les doctorants et post-doctorants sont encore trop souvent utilisés comme moyens de fonctionnement transitoires, sans qu'on se préoccupe en contrepartie de leur insertion professionnelle ultérieure.
Limiter le recours aux agents non titulaires et développer de nouveaux droits pour les contractuels : ce sont les deux autres volets de l'accord du 31 mars 2011 qu'il est aussi urgent de traduire en actes.
Le Sgen-CFDT continuera de plaider la cause des agents non titulaires, et d'œuvrer pour qu'une politique complète et cohérente de prise en charge de la précarité soit mise en place dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche.

l'Avenir des CIO,inquiétant, inquiétant ...

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
CP n° 52 du 15 mars 2013
LE TRANSFERT DES CIO N'EST PLUS À L'ORDRE DU JOUR ?
LA DISPARITION DES COP, SI !
Le scénario catastrophe prédit par le Sgen-CFDT pourrait bien s'accomplir :
Les COP (Conseillers d'Orientation Psychologues) pourraient rapidement être
affectés en établissement scolaire
au lieu de l'être dans les Centres d'Information et
d'Orientation (CIO). Cette hypothèse, à nouveau évoquée au ministère, en conférence des
recteurs, est bien la meilleure preuve de la disparition programmée des CIO qui ne seront
ni financés par l'État, ni repris dans les Services Publics Territorialisés de l'Orientation
(SPTO). Les conseils généraux vont accélérer les fermetures en cascades des 250 CIO
leur appartenant. D'ailleurs, la clause d'un CIO au moins par département a disparu du
projet de loi de décentralisation.
Pourquoi l'État reprendrait-il à son compte l'entretien des bâtiments, alors que les COP ne
recevraient plus que des élèves, ce qui peut se faire en toute logique et à moindre coût
dans les établissements scolaires ? Si les COP sont affectés en établissements scolaires,
et que les CIO disparaissent, que deviendront, dans l'opération, les Directeurs de CIO ?
Cette hypothèse, si elle était validée, consacrerait la rupture entre orientation scolaire et
orientation professionnelle. Elle briserait la cohérence de l'orientation « tout au long de la
vie » et annoncerait une dernière étape : l'extinction du corps des COP. Enfermés dans les
établissements scolaires, sans l'apport et l'enrichissement du travail avec tous les publics
et tous les acteurs au sein du SPTO, concurrencés par les professeurs principaux, sans
lieu d'échanges et de pratiques collectives... il ne faudrait pas bien longtemps pour que les
élèves et les parents se tournent vers les services régionaux, et que l'institution scolaire
finisse par décider de se passer des Conseillers d'Orientation Psychologues....
Alors, oui, le choix fait par le gouvernement de se désengager financièrement et de reculer
sur les premières propositions faites dans les projets de loi est un choix désastreux !
Alors, oui, le choix fait par l'ARF d'avancer seule pour mettre en oeuvre le SPTO sans
s'appuyer sur des CIO et sans travailler avec des personnels « réputés hostiles » est un
choix désastreux !
Alors, oui, trois fois oui, le choix fait par le Snes, FO, la CGT et Sud de s'opposer au
transfert des CIO aux régions, au nom du refus de la territorialisation et d'une égalité
républicaine dogmatique, est un choix désastreux !
Alors, aujourd'hui comme hier, le Sgen CFDT interpellera le MEN, les régions et le
parlement pour le maintien des CIO, leur intégration dans le SPTO, et la défense du
métier de conseiller d'orientation psychologue dans toutes ses composantes.
Contact presse Sgen-CFDT :
Pierre FRUSTIER, attaché de presse
01 56 41 51 02 06 42 20 18 81 atdepresse@sgen.cfdt.fr

La réforme des rythmes, lettre du SE UNSA et du SGEN au ministre

Paris, le 25 mars 2013
Monsieur Vincent PEILLON
Ministre de l'Éducation nationale
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE
110 rue de Grenelle
75357 PARIS SP 07
Monsieur le Ministre,
La réforme des rythmes scolaires entre désormais dans sa phase opérationnelle.
Nos deux organisations syndicales se sont engagées en faveur de cette réorganisation des rythmes
scolaires, avec comme objectif d'alléger les journées et les semaines de travail afin de favoriser les
apprentissages des élèves et d'améliorer dans le même temps les conditions de travail de nos collègues.
Pour garantir la réussite de cette deuxième phase, nous souhaitons que soit institué un comité de pilotage
national de la réforme des rythmes scolaires qui aurait pour mission de suivre au plus près l'application du
décret dans les territoires qui ont fait le choix de sa mise en oeuvre dès 2013 pour en tirer tous les
enseignements nécessaires à une généralisation sereine en 2014 et d’étudier toutes perspectives
d’amélioration au sein du système éducatif.
Un tel comité de pilotage devrait regrouper aussi bien les représentants des personnels que ceux des
parents, des élèves et des collectivités locales, des associations complémentaires de l’école, mais aussi
des personnalités qualifiées à la compétence reconnue.
Dans l'attente de votre réponse, nous vous prions, Monsieur le Ministre, de bien vouloir agréer nos
respectueuses salutations.
Frédéric Sève, Christian Chevalier,
Secrétaire général Sgen-CFDT Secrétaire général SE-UNSA
Sgen-CFDT
FÉDÉRATION DES SYNDICATS GÉNÉRAUX DE L'ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE PUBLIQUE
47-49 avenue Simon Bolivar 75950 Paris cedex 19 - Tél : 01 56 41 51 10 - Mél : secretariatgeneral@sgen.cfdt.fr
SE-UNSA
209 boulevard Saint-Germain 75007 Paris - Tél : 01 44 39 23 10 – Mél : secretaire.general@se-unsa.org

Personnels résidents de l'AEFE; la situation intenable des parents divorcés

Personnels résidents de l'AEFE, la situation intenable des parents divorcés !

A plusieurs reprises, le Sgen-CFDT de l'étranger a alerté l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger sur la situation intenable des personnels résidents divorcés qui voient leur avantage familial supprimé ou réduit de moitié au motif qu'ils n'ont pas la garde de leurs enfants ou qu'ils en ont la garde partagée. Le Sgen-CFDT considère cette décision comme parfaitement injuste pour les enfants de ces personnels.
Lors de son conseil syndical du 1er mars 2013, le Sgen-CFDT de l'étranger a voté à l'unanimité la motion ci-dessous demandant qu'il soit mis fin à cet état de fait.

AEFE - Suppression partielle ou totale du versement de l'avantage familial pour les enfants des personnels résidents divorcés, une mesure arbitraire et injuste
L'avantage familial versé pour les enfants des personnels résidents de l'Agence pour l'enseignement à l'étranger est considéré comme une aide à la scolarité mais attribué selon les critères des prestations familiales.
En cas de divorce, par une lecture restrictive de ces critères, l'AEFE supprime le versement de la totalité de cet avantage familial si le parent résident n'a pas la garde de l'enfant ou le réduit de moitié en cas de garde partagée.
Le Sgen-CFDT a déjà alerté à plusieurs reprises la directrice de l'AEFE sur l'injustice de ce traitement qui met des personnels résidents, notamment enseignants, en grande difficulté pour scolariser leurs enfants dans l'établissement où ils travaillent. À l'étranger, les frais de scolarité sont souvent élevés.
Le Sgen-CFDT n'a pour l'instant reçu aucune réponse permettant d'espérer qu'il soit mis fin à cette situation. L'Agence semble préférer attendre que la justice administrative, saisie par certains des personnels concernés, tranche ce dossier.
Dans l'immédiat, ce sont des familles monoparentales, déjà les plus fragiles matériellement, qui sont frappées durement par ces décisions.
Le Sgen-CFDT renouvelle sa demande qu'aucun enfant de résident scolarisé en établissement d’enseignement français à l’étranger ne se voit privé du versement de l'avantage familial au risque d'une déscolarisation, et ceci quelle que soit la situation familiale.
Paris, le 1er mars 2013

CFDT / CGT : des freres ennemis syndicaux

Les choses sont maintenant claires. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a clairement acté la rupture avec la CGT. Les deux organisations ne défileront pas ensemble lors du 1er Mai., alors que cela avait été le cas lors des dernières années.
Il y a les raisons immédiates, les attaques très dures contre la CFDT lors du dernier congrès de la CGT, ou le drapeau CFDT brûlé à Lille. Comme le dit Laurent Berger, "Nos militants ne veulent pas se faire insulter une semaine et aller manifester avec la CGT une autre semaine".
Il y a aussi les raisons plus profondes. D'une part, la nécessité d'avoir un front uni contre une succession de gouvernements de droite en général éloignés des valeurs défendues par les syndicats, obligeait à l'action commune et à la mise sous le boisseau des divergences. Cet épisode est terminé, et les différences profondes de conception syndicale entre les deux organisations peuvent s'exprimer. La CFDT veut travailler, veut avancer, veut amener des progrès aux salariés et aux chômeurs. La CGT, malgré ses discours, se complaît dans un syndicalisme de posture, le refus de toute évolution, pour essentiellement préserver son unité. Laurent Berger le résume, "un désaccord entre deux types de syndicalisme, un syndicalisme qui prend ses responsabilités dans une situation extrêmement compliquée et un syndicalisme qui considère que c'est à l'Etat de faire à sa place".
D'autre part, les militants de 'la gauche de la gauche", menés par le Front de Gauche, embrigadent dans leur combat contre le gouvernement actuel un certain nombre de forces syndicales, dont la CGT. Les attaques sont actuellement très dures contre le gouvernement, accusé maintenant d'appliquer une copie de la politique de Nicolas Sarkozy. Le vocabulaire est outré, le discours intolérant, la manoeuvre de déstabilisation évidente et suicidaire pour la gauche. La CFDT ne se sent associé à aucun parti et juge la politique du gouvernement à ses actes, dans un contexte donné. Elle refuse de prêter son influence à des actions purement partisanes. A la CGT, le lien avec le parti communiste, même s'il est distendu, est encore largement opérant.
Pour ces raisons profondes, la rupture était prévisible. Chaque confédération défilera seule. Gageons cependant que les tensions s'apaiseront ensuite, car les deux centrales sont chacune légitimes dans le monde professionnel, et elles sont donc condamnées à s'entendre.

dimanche 10 mars 2013

Suppression du jour de carence : une mesure d'équité

FONCTION PUBLIQUE
la supPression du jour de carence est une mesure d’équité


La CFDT accueille avec satisfaction l’abrogation du jour de carence dans la fonction publique instauré par la loi de finances de 2012.

La CFDT n’a cessé de dénoncer ce dispositif culpabilisant pour les agents contraints de cesser le travail pour raison de santé et stigmatisant pour tous les personnels.

Alors que de nombreux salariés bénéficient, au travers d’accords collectifs négociés, de la prise en charge des jours de carence, les agents de la fonction publique en avaient été exclus sans aucune concertation avec leurs employeurs.

La fonction publique traverse une période de dégradation générale et importante des conditions de travail, dont les répercussions sur l’état de santé des personnels sont indéniables. Dans ce contexte, pénaliser les agents malades en leur retirant une journée de salaire allait à l’encontre de ce que la CFDT revendique en matière de qualité de vie au travail et de prévention des risques professionnels.

Pour la CFDT, l’annonce faite aujourd’hui par la ministre chargée de la Fonction publique est une mesure d’équité qui redonne du sens à la négociation en cours sur l’amélioration des conditions de vie au travail.

Elle engage les représentants des personnels et les employeurs publics à  poursuivre la réflexion et à mettre en œuvre rapidement des actions pour la prévention et le mieux être au travail dans chacun des versants de la fonction publique.

Brigitte JUMEL - Thierry CADART

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Suivi des Emplois Avenir Professeur

Le Sgen Cfdt a mis en place un site pour accompagner les jeunes dans leur dossier Emplois Avenir Professeur :

La fédération a créé un espace sur le site pour répondre aux sollicitations  concernant les Emplois Avenir Professeur et suivre leur recrutement, et les accompagner.
A ce jour, seulement 2500 Emplois Av Prof ont déjà été recrutés sur les 4000 prévus et les recrutements pourront se poursuivre jusqu'aux vacances de printemps.
Les EAvPr sont recrutés sur des contrats de droit privé, équivalent à un mi-temps et perçoivent, à ce titre, une rémunération de 402€ sur 12 mois à laquelle s'ajoute une bourse de service public de 217€ versée sur 12 mois et éventuellement la bourse sur critères sociaux.
Afin d'accompagner les futurs EAvPr, nous avons créé un espace réservé sur le site : Emploi Avenir Professeur http://www.cfdt.fr/jcms/prod_124470/emplois-avenir-professeur
avec la création d'un formulaire, destiné aux nouveaux et futurs EAvPr : http://sgen.net/formulaires/form-empl-av-prof.php
pour poser des questions. La fédération répond directement aux messages adressés par le biais du formulaire, et transmettra aux syndicats concernés les coordonnées des EAvPr qui nous sollicitent. 
Le suivi des demandes est assuré par Michelle Zorman et Christophe Huguel.
Une adresse dédiée a été créée : emploi.avenir-prof@sgen.cfdtlois Avenir  Professeur :

Spécial adjoints administratifs déconjointement du dernier échelon de la carrière en catégorie C

Dans le cadre des négociations dans la Fonction Publique, le Sgen Cfdt et l'ensemble de la Cfdt portent des revendications  :
- augmentation de la valeur du point d'indice (inchangé depuis juillet 2010)
- refonte des grilles de rémunérations pour promouvoir les perspectives de carrière
- régime indemnitaire plus égalitaire
La Cfdt a obtenue le décontingentement du dernier échelon de la carrière des agents de catégorie C (échelon spécial) : le 8ème échelon devient un échelon normal (passage à l'ancienneté) avec une augmentation de salaire de 14 points
les Adjoints administratifs qui auront une carrière complète atteindront un salaire brut menseul de 1991,03 euros.
Le changement, c'est maintenant, mais lentement !!!!
Un espoir : une amélioration des grilles en commençant par la catégorie C devrait intervenir au plus tard le 01/01/2014
UNE DECEPTION : pas d'augmentation de la valeur du point d'indice en 2013

Sgen Cfdt Etranger : le dialogue social à l'AEFE


LE SGEN-CFDT DE L'ÉTRANGER
RENCONTRE LA MINISTRE DÉLÉGUÉE
CHARGÉE DES FRANÇAIS DE L'ÉTRANGER

Vendredi 22 février, le Sgen-CFDT de l'étranger a été reçu en audience par Madame Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, en présence de Madame Anne-Marie Descôtes, directrice de l'AEFE.
Abordant la question du dialogue social au sein de l'AEFE, la délégation a exprimé le souhait d'une augmentation du nombre de sièges au comité technique afin de gagner la représentativité que sa présence dans le réseau et ses résultats aux élections professionnelles doivent lui conférer. La ministre a jugé la demande réaliste et s'est montrée sensible à la démarche d'ouverture et de dialogue qui est celle du Sgen et de la CFDT.
Les représentants du Sgen ont évoqué la réforme du mode de calcul de l'ISVL et l'inquiétude générée par les rumeurs sur une baisse importante dans certains pays. Ils ont souligné que cela entraînerait une baisse de rémunération inacceptable. La ministre a rappelé la nécessité de concilier les intérêts des trois entités : les personnels, les parents et l'État. Sans oublier que l'éventualité d'un changement de statut des personnels détachés peut également modifier la façon d'aborder les problèmes, notamment en cas de statut unique. Elle a, par ailleurs, exprimé son souci de pérenniser un système qui n'a pas vocation à être réservé à une élite financière.
Un document reprenant les propositions du Sgen-CFDT pour la concertation sur l'enseignement français à l'étranger a été remis à la ministre. Il développe et argumente sa revendication pour un statut unique des personnels détachés à l'AEFE, avec prise en compte des fonctions exercées et de la mobilité. II rappelle la nécessité de mieux prendre en compte la situation des recrutés locaux et le besoin d'améliorer la gouvernance du réseau et des établissements, en particulier dans le respect des équipes pédagogiques et du dialogue social.
Le Sgen-CFDT s'est ensuite inquiété de l'avenir du réseau, observant un redéploiement vers des zones géographiques à fort potentiel de développement économique au détriment de zones d'influence historiques comme l'Éthiopie, Madagascar ou le Maroc. La ministre a rappelé que l'État investit beaucoup dans ce réseau et qu'il est abusif de parler de désengagement. Mais il est parfois obligé de prendre des décisions difficiles.
Le Sgen-CFDT se félicite de la volonté de dialogue affichée dans le cadre de la concertation initiée par la ministre et prendra toute sa part à la réflexion engagée. Il continuera à porter les revendications justes des personnels dans la recherche de solutions qui soient acceptables par tous et qui poursuivent avant tout l'objectif des établissements d'enseignement français à l'étranger : la réussite des élèves.

GRETA , en savoir plus sur le dossier et l'avenir

La réforme des Greta est en marche et a été validée par toutes les organisations syndicales. Le Sgen Cfdt a rencontré le ministère pour porter les interrogations et défendre les revendications des personnels.

Le Sgen Cfdt propose la mise en place d'une commission permanente du CA de l' EPLE support du Greta, commission dédiée au suivi de l'activité du Greta qui serait ainsi différenciée de celle de l'établissement support. Il revendique un directeur technique dans chaque Greta qui ait une marge d'autonomie suffisante envers le président du Greta, le chef d'établissement et le directeur du Gip-FCIP. Le Sgen Cfdt sera particulièrement vigilant au sein du comité de suivi national et des groupes de travail académiques au règles qui fixeront les relations entre les Greta et le Gip-FCIP. Ces règles devront  favoriser la coopération et ne pas introduire une hiérarchisation même implicite
(voir document sur infosfede@sgen-cfdt.net)