dimanche 26 janvier 2014

Professeur des Ecoles : alerte sociale pour les rémunérations et les carrières

Le Sgen-CFDT lance une alerte sociale concernant les rémunérations et les carrières des professeurs des écoles

PUBLIÉ LE 21/01/2014 À 13H39par attaché de presse
Communiqué de Presse n° 32 du 21 janvier 2014.
Alors que les professeurs d’école (PE) sont recrutés depuis 1990 au même niveau de diplôme que les professeurs certifiés, leur niveau de rémunération est inférieur. Comme le montrent le bilan social 2011-2012 du ministère de l'Éducation nationale et le rapport de la Cour des comptes de mai 2013, l'inégalité se traduit par :
• l'indice moyen de rémunération des professeurs certifiés qui varie de 575 à 523 pour les PE, soit un écart de 240 € brut par mois en défaveur des PE,
• un écart de rémunération qui se creuse au cours de la carrière : le traitement d'un professeur des écoles est de 2 135 € au bout de 15 ans d'ancienneté contre 2 473 € pour les certifiés. A 30 ans d'ancienneté, il s'élève respectivement à 2 438 € et 3 128 €. Le différentiel passe donc de 15,8 % à 28,3 %,
•    l'indemnité de suivi (ISAE), versée pour la première fois en décembre 2013, s'élève à 400 € par an pour les professeurs des écoles alors que l'ISOE varie de 1 200 € à 2 600 € pour les enseignants du second degré selon la part variable allouée,
• le taux d'accès à la hors classe qui n'atteindra que 4,5 % des promouvables en 2015 alors qu'il est de 7 % pour les certifiés.
Enfin, les PE ne peuvent faire valoir leur droit au départ en retraite en cours d'année scolaire, contrairement aux autres agents de la Fonction publique.
Le Sgen-CFDT exige un engagement clair du ministère de l’Éducation nationale sur le calendrier de rattrapage, tant pour l'ISAE que pour l'accès à la hors classe, et l'alignement des PE sur le droit commun pour le départ à la retraite. Le Sgen-CFDT attend l’ouverture des négociations.

Dotation Horaire Globalisée : les règles de calcul

DHG : un enjeu pour les postes et les conditions de travail

PUBLIÉ LE 16/01/2014 À 17H01par Albert Ritzenthaler
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La DHG (ou DGH) est établie par le rectorat. Elle est calculée à partir de la structure de l’établissement présentée en comité technique (CT) et en conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN). La dotation comprend des heures-postes (HP), des heures supplémentaires-année (HSA) et des heures supplémentaires effectives (HSE).
La DHG arrive dans nos établissements à partir de la mi-janvier. Le chef d’établissement doit la communiquer (si ce n’est pas fait, il faut la demander). C’est un enjeu important car :
♦ elle détermine les moyens attribués à l’établissement ; 
♦ elle donne le volume horaire prévu pour les dédoublements et l’accompagnement personnalisé.

AVEC LE SGEN-CFDT, REVENDIQUONS POUR NOS ÉTABLISSEMENTS :
♦ la transparence dans l’information sur la DHG et les propositions de répartition ; 
♦ la discussion en conseil pédagogique de la répartition, notamment de l’utilisation des moyens prévus pour les travaux de groupe et l’accompagnement personnalisé ;
♦ une DHG qui respecte les arrêtés, notamment en ce qui concerne les regroupements de divisions : une classe regroupant deux divisions doit disposer de moyens pour dédoubler en enseignement général ;
♦ une DHG suffisante qui garantit les conditions d’enseignement nécessaires ;
♦ la transformation des heures supplémentaires en postes lorsque c’est possible : défendre les emplois, c’est aussi refuser les heures supplémentaires ;
♦ l’intégration des heures d’accompagnement personnalisé dans le service.

AVEC LE SGEN-CFDT, AGISSONS DANS NOS ÉTABLISSEMENTS...
en organisant des heures d’informations syndicales pour débattre des enjeux sur les conditions de travail et les emplois...
♦ pour obtenir un TRMD conforme aux choix des personnels et pour exiger de nouvelles propositions si la proposition présentée au CA n’est pas satisfaisante ;
♦ pour obtenir une DHG suffisante en intervenant auprès du rectorat en s’appuyant sur la mobilisation des personnels.
NOUS AVONS LES MOYENS D’AGIR SUR DES CHOIX PÉDAGOGIQUES ET SUR NOS CONDITIONS DE TRAVAIL
La DHG (ou DGH) est établie par le rectorat. Elle est calculée à partir de la structure de l’établissement présentée en comité technique (CT) et en conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN). La dotation comprend des heures-postes (HP), des heures supplémentaires-année (HSA) et des heures supplémentaires effectives (HSE).
À partir de la DGH, est élaboré le tableau récapitulatif des moyens par discipline (TRMD) qui va déterminer les propositions de créations et de suppressions de postes. Il doit être débattu en conseil pédagogique et présenté pour vote au conseil d’administration.
Décret n° 2010-99 du 27 janvier 2010 : dans l’hypothèse où la proposition relative à l’emploi des dotations en heures est rejetée par le conseil d’administration, la commission permanente procède à une nouvelle instruction avant qu’une nouvelle proposition soit soumise au vote du conseil d’administration. Le second vote du conseil doit intervenir dans un délai de dix jours suivant son premier vote. En cas de rejet de cette seconde proposition, le chef d’établissement, en qualité de représentant de l’État, arrête l’emploi des dotations en heures.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE :
Pour les collèges et les lycées : BO spécial no 1 du 4 février 2010 ;
Pour les lycées professionnels : BO spécial no 2 du 19 février 2009 ;
Pour les lycées technologiques : BO spécial n° 6 du 24 juin 2010.
Toutes les grilles horaires sont disponibles sur le site eduscol : http://eduscol.education.fr

Métiers : Propositions pour les CPE

Négociation métiers : Groupe de Travail CPE

PUBLIÉ LE 16/01/2014 À 14H09par La Commission Exécutive
Flash-infos : groupe de travail 7 (lundi 13 janvier 2014). En téléchargement, le tract produit à l'issue du groupe de travail et les fiches soumises par le Ministère pour l'entrée en discussion.
Pour le Sgen-CFDT, contrairement à ce que défendent d’autres organisations, le CPE n’est
– ni un exécutant,
– ni un « agent d’ambiance »,
– ni un membre de l’équipe de direction.
UN CADRE
C’est un cadre qui
– conseille les personnels de direction pour l’élaboration de la politique éducative,
– conseille les enseignants pour la mise en œuvre de cette politique,
– conseille les familles et les élèves,
– participe à l’élaboration et à l’évaluation du projet d’établissement,
– impulse, coordonne et assure la mise en œuvre et l’évaluation du volet éducatif.
Pour cela, le CPE
– a une autonomie concertée avec les personnels de direction,
– est responsable de son service.
MISSIONS
Donc, le CPE
– définit les priorités de son service dans le cadre du projet d’établissement,
– organise son emploi du temps et celui des personnels de vie scolaire,
– participe au recrutement, à la formation et à l’évaluation des personnels sous son autorité.
Une partie des missions des CPE comme des enseignants consiste à
– participer au suivi des élèves (assiduité, comportement, intégration, adaptation...),
– aider à la construction de leur parcours scolaire et professionnel,
– participer à leur évaluation.
INDEMNITÉS
Pour ces mêmes missions, les enseignants perçoivent l’ISOE dont le montant est supérieur à l’indemnité spéciale CPE !
C’est pourquoi, le Sgen-CFDT revendique la transformation de l’indemnité spéciale CPE en ISOE pour tous les CPE ! Avec :
– une part fixe, supérieure à l’actuelle indemnité spéciale CPE, pour la participation aux conseils de classe,
– une part variable pour :
• les CPE effectuant une partie de leur service en internat,
• les CPE volontaires pour effectuer, dans les EPLE sans personnel de direction adjoint, certaines tâches indispensables au fonctionnement de l’établissement et de leur service. La part variable doit aussi être versée aux CPE par tranche de 250 élèves suivis. Ce seuil est ramené à 150 pour les CPE exerçant dans des établissements de l’éducation prioritaire.
Enfin, le Sgen-CFDT revendique que les missions et fonctions particulières (par exemple référent décrochage...) soient reconnues par la mise en place d’un grade d’accès fonctionnel.

Les Métiers : Propositions pour Chef de Travaux

Négociation Métiers : Groupe de Travail Chefs de Travaux

PUBLIÉ LE 15/01/2014 À 17H27par La Commission Exécutive
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Compte-rendu du Groupe de Travail 8 (lundi 13 janvier 2014)
LES PROPOSITIONS DU MINISTÈRE :
- Changement de dénomination : le chef des travaux deviendrait un directeur délégué aux forma- tions technologiques et professionnelles.
- Confirmation des lettres de missions dans le cadre de la circulaire no 2011-215 du 1er décembre 2011.
- Ouverture de discussions pour une circulaire de cadrage concernant les assistants chef de travaux.
-Temps de travail inchangé.
- Revalorisation du régime indemnitaire (en utilisant les HSE ou HSA versées actuellement – à 70 % des CT – sans être liées à du travail avec élèves).
Une revalorisation forfaitaire identique de 2 600 € pour les trois niveaux d’attribution de l’indem- nité de responsabilité. Celle-ci serait ainsi portée à 6 563 € (pour plus de 1 000 élèves), 5 740 € (entre 400 et 1 000 élèves) et 4 916 € (moins de 400 élèves).

LE SGEN-CFDT :
•    Donne son accord pour la nouvelle dénomination (rappelant que cette proposition avait été faite lors de la discussion de la circulaire « mission » en 2011), en précisant que l’on pourrait, comme cela a déjà été fait pour les gestionnaires, utiliser le qualificatif d’adjoint, qui place pleinement le chef de travaux dans l’équipe de direction. À ce titre, le Sgen-CFDT a demandé à ce que le chef des travaux soit membre de droit de la commission permanente.
•    Rappelle l’importance d’une lettre de missions qui permet de les contextualiser en fonction du profil de l’établissement, des projets qui y sont menés dans une période définie (3 ans). Elle pourrait être le support de l’évaluation. Doit comporter un volet de formation continu avec les GRETA.
•    Est favorable à l’écriture d’une circulaire définissant le rôle et les missions des assistants chef de travaux, mais demande aussi que les critères d’attribution d’un poste d’assistant soient définis et explicités pour en finir avec l’opacité des choix rectoraux...
•    Reconnait que le dispositif indemnitaire revalorisé est plus équitable et plus transparent que le versement d’HSA ou d’HSE, qui ne correspondent pas à des services d’enseignement.
•    Propose que le temps de travail soit calculé sur 38 semaines (une semaine avant la rentrée et une semaine après la sortie), avec une réduction du temps de travail dans la semaine à 35 h et une for- faitisation des tâches (réunions, relations extérieures, formation continue...) pour atteindre le cadre horaire de la Fonction publique.
•    Demande, pour l’attractivité de la fonction, qu’elle soit bonifiante pour les listes d’aptitudes agré- gés et la promotion à la hors classe.
Le ministère préfère raccrocher les CT à la discussion autour du grade d’accès fonctionnel (GRAF) qui devrait s’ouvrir dans les négociations métiers pour l’ensemble des personnels du second degré.
PARTICIPATION AUX CFA PUBLICS :
Le Sgen-CFDT a demandé la réécriture du décret de 1968 qui règlemente l’indemnité des chefs de travaux. Le ministère a reconnu que les dispositions sont obsolètes : le décret sera revu

Education Prioritaire :revendications du Sgen entendues

ÉDUCATION PRIORITAIRE :
PREMIÈRE ÉTAPE RÉUSSIE

Le Sgen-CFDT constate avec satisfaction que ses principales revendications sur l’éducation prioritaire ont été entendues.
Le Ministère fait le choix d’un dispositif territorialement resserré qui valorise le projet pédagogique et reconnait la spécificité du travail en éducation prioritaire.
Si ces mesures vont dans le sens d’une plus grande réussite des élèves concernés, elles constituent aussi une étape importante vers la reconnaissance des personnels et l'amélioration de leurs conditions de travail. L‘augmentation de l’indemnitaire, la mise en place de formations spécifiques, la réduction du face-à-face élèves au profit du travail en équipe sont une réponse aux attentes des personnels.
Le Sgen-CFDT sera donc exigeant sur la mise en œuvre et le suivi dans la durée, notamment sur le pilotage et l'articulation avec la politique de la ville.

Par ailleurs, le Sgen-CFDT demande que ce qui est désormais reconnu comme vérité pour l'éducation prioritaire le soit aussi pour le reste du système éducatif. Il faut valoriser l'autonomie et l'innovation. Il faut adapter la définition des métiers à la réalité des services. Il faut faire travailler en réseau les écoles et les établissements.
communique du 16 janvier 2012

Carte scolaire : report des décisions après les municipales, SCANDALE


REPORT DES DÉCISIONS DE CARTE SCOLAIRE :
POUR LE SGEN-CFDT, l'ÉCOLE MÉRITE MIEUX
QUE DES CONSIDÉRATIONS ÉLECTORALISTES

Dans de nombreuses académies, les Dasen ont annoncé aux représentants des personnels que les mesures de carte scolaire sur les ouvertures et fermetures de classe ne seront connues qu'après les élections municipales.

Pour le Sgen-CFDT, il est regrettable que l'intérêt des personnels administratifs et enseignants, des élèves et de leurs familles, passe après les préoccupations politiciennes qui commandent le calendrier des campagnes électorales.

En effet, retarder les décisions de carte scolaire compliquera les opérations d'affectation des personnels et la préparation de la rentrée 2014 dans les écoles. Cela aggravera les conditions de travail des personnels administratifs et mettra en difficulté les municipalités qui doivent prévoir des mesures d'accompagnement. Cette décision est particulièrement malvenue au moment où se généralise le passage à la semaine de 4,5 jours.

Le Sgen-CFDT demande au Ministre de l'Éducation de revenir à un calendrier plus respectueux de l'organisation de l'école.
communique du 14 janvier 2014
 

PLP : Consultation des personnels au sujet des CCF et PFMP

Réorganisation des CCF et PFMP : Synthèse présentée au Ministère le 19 décembre 2013

PUBLIÉ LE 09/01/2014 À 15H10par Claudie Paillette
Le Ministère à l’issue du troisième groupe de travail réunissant toutes les organisations syndicales et les professionnels, a proposé certaines modifications importantes du CCF et des PFMP. Dès ce mois de janvier, le ministère consultera par internet l’ensemble de professeurs de LP sur ces deux points.
PÉRIODES DE FORMATION EN ENTREPRISE
Le Sgen-CFDT ne demandait pas une diminution des périodes de formation en entreprise et dans tous les cas, celles-ci devaient être pour nous réduites au maximum de 4 semaines contrairement à la proposition du Snuep FSUsu ou de la CGT qui en demandaient bien plus...
Le ministère conscient de l’importance de ce dispositif dans la formation professionnelle propose une réduction de 4 semaines et la disparition de la règle des trois semaines de PFMP consécutives minimum. Cette mesure interviendrait dès la rentrée prochaine pour les classes de seconde
 Le Sgen-CFDT a fait valoir qu’une partie de ce temps pris sur les PFMP pouvait être utilisé pour des projets validés par le conseil pédagogique. Pour le ministère, cela est déjà possible par le biais de l'article 34 de la loi de 2005.
CONTRÔLE EN COURS DE FORMATION
Le constat partagé, la surcharge de travail, la complexité des CCF aboutit à la proposition suivante du MEN : PSE et éco gestion-droit s’ajouteraient aux trois disciplines évaluées en épreuve ponctuelle terminale.
Pour le diplôme intermédiaire, une disposition réglementaire pourrait mettre en place une évaluation du diplôme intermédiaire intégrée à la première situation de l’évaluation du bac pro.
Il faut rappeler que ces mesures sont transitoires avant d'éventuelles modifications plus importantes après bilan des réformes des lycées.
Le Sgen-CFDT, qui a enquêté auprès des personnels de mars à juin dernier, attendait une réflexion plus approfondie sur les conditions de travail et sur les conditions de réussite des élèves, les deux éléments étant indissociables. Cette réflexion sur l’évaluation devait être l’occasion de réfléchir sur le métier d’enseignant et l'organisation des enseignements. Au final, même si les propositions vont vers la simplification demandée pour le CCF du BEP intégré au bac pro, le bilan est décevant et les propositions faites ne résoudront pas les difficultés.

MLDS, Décrochage scolaire : une vraie reconnaissance pour les personnels

Décrochage scolaire : les personnels exigent une vraie reconnaissance

PUBLIÉ LE 08/01/2014 À 15H37par attaché de presse
Communiqué de Presse n° 29 du 8 janvier 2014.
Les premiers résultats de l'action en faveur de la lutte contre le décrochage scolaire sont encourageants. Ils sont le résultat d'une mobilisation sans précédent des acteurs de l'Éducation nationale. Ils démontrent qu'il n'y a pas de fatalité au décrochage si le système éducatif sait engager un suivi personnalisé des jeunes, innover en terme d'ingénierie pédagogique, être capable de décloisonner les structures pour mieux répondre aux besoins. Pour la fédération des Sgen-CFDT, c'est dans cette direction que doit aller tout le système éducatif.
Les personnels de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire (MLDS) ont été les principaux acteurs de ce succès. Pourtant, ces personnels sont pour la plupart précaires. Ils n'ont pas accès à la titularisation car non spécialisés dans une discipline. Ils ne disposent pas de cadre réglementaire clair concernant l'organisation de leur service. Ils ne sont pas reconnus dans leur expertise. Ils ont été soumis, depuis septembre, à de fortes pressions, parfois contradictoires, de tous les échelons hiérarchiques de l'Éducation nationale.
Le Sgen-CFDT va déposer un préavis de grève pour le 12 février prochain et appeler les personnels à la mobilisation afin d'obtenir la reconnaissance que le système éducatif leur doit.

mercredi 8 janvier 2014

meilleurs voeux pour 2014

Bonjour à tous,

Le SGEN CFDT, CFDT Education Martinique vous offre ses vœux de bonheur, joie, plaisir, rencontres, voyages, santé et bien sûr une année fructueuse  professionnelle
2014, année d'élections,
 que le syndicat, 2ème nationalement, obtienne des représentants au niveau rectoral donnerait plus de démocratie et d'ouverture au niveau régional

bientot un CDI pour les Assistant d'Education auprès des jeunes handicapés

Bonjour à toutes et à tous et meilleurs voeux pour 2014,


La loi de finances 2014 (2013-1278 du 29/12/2013) parue au JORF du 30/12 (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028399511&dateTexte=&categorieLien=id) comporte des dispositions qui impactent notre champ professionnel :

1. L'art 124 crée un nouvel article du Code de l'Education : L917-1 et qui concerne les assistants d'éducation recrutés pour assurer des fonctions d'aide à l'inclusion scolaire des élèves handicapés. Il crée un CDI de droit public au bout de 6 ans  : 




"Des accompagnants des élèves en situation de handicap peuvent être recrutés pour exercer des fonctions d'aide à l'inclusion scolaire de ces élèves, y compris en dehors du temps scolaire. Ils sont recrutés par l'Etat, par les établissements d'enseignement mentionnés au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV de la deuxième partie ou par les établissements mentionnés à l'article L. 442-1. Lorsqu'ils sont recrutés par ces établissements, leur recrutement intervient après accord du directeur académique des services de l'éducation nationale.
Des accompagnants des élèves en situation de handicap peuvent également être recrutés pour exercer des fonctions d'accompagnement auprès des étudiants en situation de handicap inscrits dans les établissements d'enseignement supérieur mentionnés aux titres Ier, II, IV et V du livre VII de la troisième partie du présent code et pour lesquels une aide a été reconnue nécessaire par la commission mentionnée à l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles.
Ils peuvent exercer leurs fonctions dans l'établissement qui les a recrutés, dans un ou plusieurs autres établissements ainsi que, compte tenu des besoins appréciés par l'autorité administrative, dans une ou plusieurs écoles. Dans ce dernier cas, les directeurs d'école peuvent participer à la procédure de recrutement.
Ils peuvent être mis à la disposition des collectivités territoriales dans les conditions prévues à l'article L. 916-2 du présent code.
Les accompagnants des élèves en situation de handicap bénéficient d'une formation spécifique pour l'accomplissement de leurs fonctions, mise en œuvre en collaboration avec les associations d'aide aux familles d'enfants en situation de handicap. Ils peuvent demander à faire valider l'expérience acquise dans les conditions définies aux articles L. 2323-33, L. 6111-1, L. 6311-1, L. 6411-1 et L. 6422-1 du code du travail.
Ils sont recrutés par contrat d'une durée maximale de trois ans, renouvelable dans la limite maximale de six ans.Lorsque l'Etat conclut un nouveau contrat avec une personne ayant exercé pendant six ans en qualité d'accompagnant des élèves en situation de handicap en vue de poursuivre ces missions le contrat est à durée indéterminée. Pour l'appréciation de la durée des six ans, les services accomplis à temps incomplet et à temps partiel sont assimilés à des services à temps complet. Les services accomplis de manière discontinue sont pris en compte, sous réserve que la durée des interruptions n'excède pas quatre mois.
Les services accomplis en qualité d'assistant d'éducation pour exercer des fonctions d'aide à l'inclusion scolaire des élèves en situation de handicap sont assimilés à des services accomplis en qualité d'accompagnant des élèves en situation de handicap.
Les accompagnants des élèves en situation de handicap sont régis par les dispositions réglementaires générales applicables aux agents contractuels de l'Etat prises pour l'application de l'article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat, sous réserve de dérogations prévues par le décret mentionné au dernier alinéa du présent article.
Les conditions d'application du présent article sont fixées par décret, pris après avis du comité technique ministériel du ministère chargé de l'éducation nationale."
Le II du même article 124 précise : 

"II. ― Jusqu'à l'entrée en vigueur du décret mentionné au dernier alinéa de l'article L. 917-1 du code de l'éducation, les assistants d'éducation exerçant des missions d'aide à l'inclusion scolaire des élèves en situation de handicap demeurent régis par le décret n° 2003-484 du 6 juin 2003 fixant les conditions de recrutement et d'emploi des assistants d'éducation. 
En clair, dans l'attente du fameux décret spécifique prévu par le nouvel article L917-1, les assistants d'éducation exerçant les fonctions d'aide aux élèves handicapés demeurent régis par leur décret et donc avec des fonctions dont la durée est limitée à 6 ans. Mais l'alinéa suivant précise :

"L'Etat peut proposer un contrat à durée indéterminée aux assistants d'éducation parvenus, à compter du 1er janvier 2013, au terme de six années d'engagement pour exercer des missions d'aide à l'inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Cette proposition est faite au plus tard au terme du contrat en cours des personnels concernés, qu'ils soient en fonction ou en congé prévu par les dispositions réglementaires qui leur sont applicables à la date d'entrée en vigueur de la présente loi. 
Le contrat à durée indéterminée proposé en application du deuxième alinéa du présent II est régi par l'article L. 917-1 du code de l'éducation. Il prévoit une quotité de temps de travail au moins égale à celle prévue par le précédent contrat. Il peut prévoir de modifier les clauses relatives aux établissements d'enseignement où l'agent est susceptible d'exercer. 
Lorsque l'agent refuse le contrat proposé, il est maintenu en fonction jusqu'au terme de son contrat en cours."

ATTENTION ! Les différentes IA vont probablement attendre décret, circulaire etc... avant de remuer le moindre petit doigt. Il faut donc être particulièrement vigilant quant à la manière de communiquer d'autant que le décret d'application mentionné dans l'article L917-1 n'est pas paru. Mais un pas important est franchi par la promulgation de la loi. Et cette information doit être portée à votre connaissance.


2. l'article 125 supprime le caractère provisoire du fonds d'aide au collectivités locales concernant la mise en place des nouveaux rythmes scolaires.


3. L'art 126 supprime par son I le jour de carence (comme annoncé au printemps dernier).

Par le II, il fait poursuivre l'expérimentation du contrôle des congés maladie par les médecins des Caisses Primaires d'Assurance Maladie (limitée à 6 départements) jusqu'au 31/12/2015.

Par le III, il modifie les 3 lois statutaires de la fonction publique en instituant explicitement l'obligation de fournir un arrêt de travail pour tout congé maladie. Cette disposition doit être effective au plus tard au 01/07/2014.